Camaïeux
La démarche qui mène à la découverte d’un domaine peut être passionnante
Mon père disparu alors que j’avais 2 ans, m’avait légué son appareil photo Kodak à soufflet. Gamin je travaillais les contrastes noirs et blancs lors du développement et ce souci du camaïeux a perduré. En reprenant les idée d’Oswald, Maxwell, Fechner j’ai recalculé les gammes de gris et de couleurs pour obtenir un équilibre optique parfait une fois la peinture appliquée. L’évolution de la valeur dans l’échelle des couleurs varie selon une loi physique précise. En introduisant la notion de dosage dans le triangle des couleurs créé, la réalisation des camaïeux devient sinon facile mais parfaite.
Quatre gammes principales avec des milliers d’application possibles sont ainsi créées sur une base allant jusqu’à 16 valeurs équilibrées (équidistantes optiquement) : Isoton, isoteinte, isochrome, isovaleur. Le croisement de ces gammes donne naissance à un phénomène particulier : la transparence. Une gamme parfaite est une gamme sans fausse note. Cela me satisfait.
Les tableaux créés illustrent ma démarche tout en proposant une réflexion abstraite.